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Par alainLasverne le 16 Juillet 2014 à 12:48
Retour sur les statistiques fournies dernièrement par l'INSEE sous le titre « Les revenus et le patrimoine des ménages – édition 2014 », ou le récit apaisé d'une insupportable réalité.
3 commentaires -
Par alainLasverne le 11 Juillet 2014 à 11:38
L'écriture suppose l'idée, ou l'idée suppose-t-elle l'écriture ? Quelques réflexions sur ces piliers du roman et leurs rapports. On débouchera, après quelques embardées, sur le style. Finalement, tout ça se tient, non ?
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Par alainLasverne le 7 Juillet 2014 à 11:19
a ville s'appelait Sable, elle était ocre
Parfois blanche sous les lueurs de nuit
Personne n'y était chez soi, chez elle
On la disait ville des morts, chez nousLes hommes grimés de mots dès naissance
Fils de nature n'en demeurent pas moins
Comme les poumons, voués à l'air pur
Dans les cycles, les senteurs, les odeurs
du marais pourrissant, de l'herbe lourde
Ils vivent et n'ont d'amante éternelle
Que celle qui ploie, grince et saigne enfin
Dans le vent du sud chaud et fécondLa rumeur est tenace qui répète
La ville à bout remâche les humeurs
Endormies et peureuses de la fin
Elle connaît celle qui attend sans hâte
De moi, de toi, de nous son tributNulle peur, nul vif, sous ses murs silence
La ville ocre est belle sous la lune
Sable, on l'appelait, dit-on chez nous
On l'appelait peu, car peu souhaitaient
Rejoindre la place où désir se fige
Aujourd'hui Sable, elle n'est plus, dit-onOn l'appelle comment, que je souris ?
Sable aurait disparu, englouti dans le
Sable, je ris, le sable ne mange pas de sableToujours là, hein, à la vérité ?
Toujours là, notre avenir, notre fin
Devant nous, sable toujours.
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Par alainLasverne le 2 Juillet 2014 à 11:41
Oui, mais le bruit d'une seule main qui applaudit ?...
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Par alainLasverne le 26 Juin 2014 à 10:02
'homme regardait par la fenêtre, revenait au centre du salon puis repartait vers la fenêtre. Il devait être deux heures du matin. L'air avait pris cette consistance figée qui signe la nuit profonde, irrémédiable, depuis le commencement du monde.
Il revint cette fois encore au centre et effleura d'une main le gros poste de télé grisâtre qui trônait là. Il en fit le tour, semblant jauger la puissance et les possibles réactions de l'engin. Après s'être frotté le front et gratté le poil gris, épais, qui lui couvrait le crâne, il se pencha pour scruter un moment son reflet fantomatique sur l'écran éteint. Il attrapa la télécommande échouée sur le canapé en cuir planté dans un angle du salon vieillot et la braqua quelques secondes vers le poste, sans appuyer, puis se décida en secouant la tête, rechignant à ce qu'il venait pourtant d'accomplir.
L'écran s'illumina, se couvrit d'une neige vibrante. Nulle image n'apparut. L'homme attendait, parfaitement immobile, à trois mètres de l'appareil. Une minute passa, puis deux. Une sorte de grognement se fit entendre et cessa aussitôt. L'homme recula d'un pas et braqua la télécommande. L'écran redevint noir. Il marcha jusqu'au canapé et se laissa tomber. Assis, la tête penchée, il agitait mollement la télécommande dans le silence revenu.
Une voiture passa dans la rue. Il se releva et se rapprocha de nouveau du poste, l'observa quelques secondes avant d'appuyer sur la télécommande d'un geste sec. Vint la neige, suivie du grognement, quelques secondes plus tard. Il ne recula pas, attendit le corps tendu. Un bruit de fond parfaitement régulier, hypnotique, remplaça le grognement. La télécommande tomba au sol. L'homme ne bougeait pas.
Vint une sorte de murmure qui se transforma, gagna en volume. L'homme distingua nettement les mots, les mêmes, encore et toujours. Il recula brusquement et se mit à hurler.
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Par alainLasverne le 22 Juin 2014 à 11:15
Croyant envelopper et servir bien ficelé le combat d'actualité, Hollande a surtout livré un discours qui révèle bien plus qu'il ne résout...
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