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Comment tout peut s'effondrer a suscité des réactions qui ont permis à Servigne de préciser son propos. Quelle autre solution que le volontarisme face à l'inertie et au déni ? Lequel volontarisme risque de ne pas suffire face à certains scénarios d'effondrement....
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La COP21 et sa ritournelle, le réchauffement climatique, n'ont été qu'une agitation vaine, tout à fait insuffisante face à ce qui va se produire, est en train de se produire, une ou des catastrophes majeures, au niveau planétaire. Lesquelles pourraient entrainer l'effondrement de notre civilisation. Le propos est argumenté (très) et situe l'impact autour de 2050.
Juste un petit problème. Nous glissons déjà, de plus en plus vite, vers le désastre.
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ls chanteront en chœur mon devoir
A défaut de s'en imposer à eux-mêmes
Ils diront l'alpha et l’oméga
Comme si mon avenir devait être écrit pour eux
Ils salueront mon silence
Pour dévotion à leurs universels fracas
Je ne suis rien, ou pas grand-chose
Juste de complices sourires à échanger
J'espère contre raison, j'aime contre le temps
Je tends la main entre barreaux et gardiens
Bien sûr, ils me glisseront ces fables si bonnes à avaler
Bien sûr, ils m'éblouiront de mille paillettes du matin au soir
Bien sûr, ils m'assourdiront d'imaginaires méfaits
Dans mes baisers les plus ardents, glisseront-ils, en outre, le désenchantement ?
Délimiteront-ils ma folie dernière de synthétiques murailles et d'implacables silences ?
Réformeront-ils l'écho même de mes rêves ?
Nommeront-ils mémorial l'oubli de moi-même ?
Je ne suis rien, ou pas grand-chose
Qui danse sous les étoiles
Je me regarde dans tes yeux, comme tu t'observes dans les miens
Le temps n'est pas encore venu qui ne saluerait plus
Ma fragile et renouvelée surprise d'être un homme
Envers, et contre.
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La représentation redevient problématique pour l'auteur, à l'ombre gigantesque du monde déshumanisé. La "littérature de terrain" comme une réponse à la disparition. De quoi, exactement ?...
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n ami aussi cher qu'ancien
Un jour inventa la roue
Aussi belle qu'utile, sur tous chemins elle roulerait demain
Les rapides et les détournés, les plus rudes comme les plus doux
On la lui envia, on la convoita, on la copia pour finir
Mon ami s'était fait rouler
Son orgueil pâlissait devant les clones défilant du zénith au nadir
Je craignais qu'il ne cherchât l'oubli dernier
Sous un moderne carrosse sur l'asphalte toujours prêt à courir
Je vins aux nouvelles, alarmé
Il était là, juste à regarder couler le temps
Au bord de la rivière en bas de sa maison
Peu effondré, à peine irrité, quasi content
Il remua un orteil en guise d'ablutions
Apaisa mes alarmes, dérida mon tourment
La roue tourne, dit-il, indéniable prodrome
Mobile est sa nécessaire constitution
Comme oublieuse est celle de l'homme
Dès qu'il a la cervelle grippée par une raison
Et le cœur happé par un sentiment énorme
Je veux bien parier là-dessus deux écrous et trois boulons
Entre compassion et componction je ne choisis pas
Après tout mon ami avait toutes les raisons du monde
Pour faire de la réalité du petit bois, n'est-ce pas ?
Et qui sait, la roue tournant
Un jour peut-être inventera-t-il les rêves disciplinés
Peut-être quelque machine propre à nous projeter en des temps
Où nous aurons abandonné la ronde forcenée
Pour faire le tour de nous-mêmes, tranquillement.
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Le Marché aujourd'hui fonctionne sur l'exception. Tous uniques ses produits, selon la pub. Tous plus éphémères et limités. Le politique, les politiques échappent-ils à la règle de l'exception ?...
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