Le poète partage ceci avec l'amoureux, qu'il n'a pas conscience du temps.

n allume les étoiles, on éteint les bougies

se prendre et se regarder bien au fond du plaisir

humaine fusion, humaine chanson

dis-donc, toi, il m'est venu que tu es moi

s'asseoir au marges d'un café vague

plénitude des regards alanguis au bord du réel

un jour peut-être viendra ou deux fera bien deux

ce jour-là, ce n'est pas moi qui l'inventerai

ma parole vaut l'or de tes seins

là, l'offrande de mes mains

je pénètre tes replis et le jour se retire doucement

même auprès de toi je te rêve

tu es ma seule forêt, mon désir et ma fin

tu es ma fée électrique

ma courbure du temps

tu es toi, et moi je suis à toi que j'attends.