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Quelque chose comme des voeux
lors, meilleurs vœux à ceux d'aujourd'hui et ceux d'hier. La ville est fantôme. En ses canaux dort l'avenir. Je ne sais que marcher dans les rues. Un mendiant inaugure 2017. Il a le cheveux court, l’œil farouche. Je me demande ce qu'il regarde. Sa vie à ses pieds ? L'orgueil demeure un péché capital, je poserai un euro dans la boite.
J'avance dans le silence. Ma tête ne suit pas. Elle glisse dans le passé, c'est aussi ça vieillir avec les douleurs diffuses du corps qui ne ment pas. Elle revient vers les choses, des instants translucides, entre rêves et remémorations. J'aimerais pouvoir empiler les années comme les Lego. De beaux rectangles de vie bien nets, avec de belles couleurs. Je poserais du soleil ou de la neige dans les coins trop tristes et je passerais du blanc sur les scènes ratées.Alors, il me faudrait beaucoup de temps. De toute façon, il n'est plus temps d'y penser. Le soleil vient de mettre une grosse claque à la mélancolie. Il sait, lui, qu'écrire n'est pas vivre, enfin pas tout à fait. Donc, a ciao et viva la revoluccion !
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Commentaires
Bonne année d'écriture aux uns et de lecture aux autres, que la rencontre se fasse ainsi, entre les mots.
Meilleurs vœux
Ce que fait, ce qu'est un texte, effectivement, comme 'une œuvre d'art en général, se situe, il me semble, à mi-chemin entre l’œuvre et de son observateur. Merleau-Ponty, je crois, a dit ça bien mieux que moi dans ses réflexions sur la phénoménologie.
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j'ai mis mon pas dans les traces écrites et j'ai marché à la rencontre. La rencontre a eu lieu
merci m'sieur !
Les remerciements sont partagés.