• Où les parallèles se rencontrent

     

     

     

     

    Où les parallèles se rencontrentous, les dragons aux portes du soleil

     

    Vous savez ce que j'en pense

     

     

     

    Pas de quartiers, pas d'atermoiements

     

     

     

    Dans la lumière des vignes ensanglantées par l'aube

     

    Dans les diktats aveuglants de l'impérieux zénith

     

    Dans les soirs ourlés de sombres regrets

     

     

     

    Pas de quartiers, pas d’atermoiements

     

     

     

    Nous ne nous arrêterons pas, nous n'y songerons même pas

     

    Vous les dragons aux portes du soleil

     

    Vous savez ce que j'en pense

     

    Qui n'est que ce que nous pensons tous

     

     

     

    Dans les champs endeuillés de récoltes avortées

     

    Dans les rues orphelines de nos cris d'enfants

     

    Dans les crèches et les cimetières

     

     

     

    Pas de quartiers, pas d'atermoiements

     

     

     

    Nous lèverons comme sève primordiale

     

    Nous nous répandrons comme miel

     

    Nous innocenterons le monde de vos méfaits

     

     

     

    Vous savez que je ne plaisante que dans le secret de mon cœur

     

    Vous, dragons aux portes du soleil

     

    Vous savez, alors tremblez

     

     

     

    Nous inventerons une autre lumière tissées dans les ombres fatales

     

    Nous parcourons la terre pour y faire des trous de ciel violets

     

    Nous lirons l'avenir dans le crescendo de nos rires et le sel de nos larmes

     

     

     

    Pas de quartiers, pas d'atermoiements

     

     

     

    Il est trop tard pour vous apprendre l'incertitude

     

    Il est l'heure de vous briser en morceaux éperdus

     

    Il est temps de brûler les dragons

     


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