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Je parle mes langues premières
L'homo poéticus revenu du choas des machines et des fondrières marchandes, rappelle les âges anciens...
ausculte notre avenir
appuyé sur les origines
échos de la création
quand le monde était sans être
tout à fait
quand tournaient les jeunes étoiles
brillance dans l'ordre vide
quand la planète brûlante enfantait
ses enfants-terre
ses enfants-mer
enfants hommes alors se lèvent
la bave comme lave aux lèvres
à moi le jour
à moi la nuit
ils s'aiment dans les tremblements du corps
ils s'aiment dans les prières de l'esprit
ils sont presque prêts
ils sont presque prêts à naître
déjà lancent à travers leurs rêves
balancent à la face de l'avenir inquiet
quelques mots contournés
quelques pleurs défaits
remontent les signes anciens
à travers les oreilles du temps
au presque bout de l'histoire
j'entends dans ma bouche
les premiers me dire
des choses essentielles
à tendre l'oreille
où le jour hésite
j'entends leurs messages
et je grandis
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Commentaires
Merci Dominique... Et meilleurs voeux!