Les étages d'une maison en guerre contre elle-même...

e monde, où :

Une tête pilote à tombeau ouvert sans souci des êtres et ressources qu'elle épuise puis jette – techno-science orientée méconnaissance des inter-actions, conséquences et limites. Pouvoir refermé, concentré sur lui-même concentrant sa puissance en argent massif, prédation maximale, compromission compétitive. Domination, direction, disjonction, distinction.

Un corps ingère, consomme gigantesque estomac sans conscience, juste constant dans sa quête de plus pour se remplir et se vider, partout différent dans ses modalités, partout identique dans sa quête bucco-génitale. Plaisir, pleurs, pantoufles, pets.

Un esprit, une ébauche d'esprit se glisse– ombre morale, collective, sensitive, entre comédie et tragédie. Un espèce de lien fait de culpabilité et d'attractions semi-conscientes entre les êtres. Ondes, transes, synchronicité, simultanéité, voyance, autant de noms approchant des expériences d'humanité anhistorique, dont le destin serait groupal. Adresse fatale de l'être vers l'autre,destinée multiple. Quelque chose qui se voudrait génétique, affleurant et immémorial. L'enfant éternellement retardé d'où émergera l'Homme qui sera conscience singulière et universelle à la fois. Fusion déliée, rêve fusionnel d'un avenir totalement ouvert, définitivement dénoué, histoire renversée. Source, expérience, sédiments, interne, respiration, inspiration.