• ... Comme un de ceux qui frappent à la porte

     

    Quelques millions d'années de poésie...

     

     

     

    ... Comme un de ceux qui frappent à la portel ne faut pas repousser le poème qui

     

    vient

     

    viens à  moi lumière du corps amoureux

     

    viens panser la nuit et la mort

     

    viens panser l'aube amère

     

    viens tarir mes ornières

     

    tendre la main

     

    à tous mes autres poèmes avortés

     

    à ce que je n'ai pu avouer parce que la sidération

     

    à ceux que je n'ai  pu rattraper avant la mort

     

    à l'étreinte et à la fin de l'étreinte

     

    au temps qui hurle à mes oreilles

     

    à ces innombrables qui se gavent pour ne  pas pleurer

     

    à l'avenir comme une impardonnable erreur

     


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