C comme confinement. Nouveau jeu poétique inspiré du langage « cuit » de Robert Desnos : faire évoluer une citation en remplaçant d'abord ses substantifs par leurs antonymes, puis dériver par permutations des mots et finir par un poème rassemblant les deux premières variations de chaque phrase originelle. Temps imparti : à vous de voir...

itation originale : « c'est dans l'angoisse que l'homme prend conscience de sa liberté » (JP Sartre)

• c'est dans la réclusion que l'homme prend conscience de ses chaînes ;

• c'est dans ses chaînes que l'homme prend conscience de sa réclusion ;

• c'est dans l'homme que ses chaînes prennent conscience de la réclusion ;

• dans ses chaînes, c'est de la réclusion, prend conscience l'homme ;

• conscience des chaînes prend de la réclusion, c'est l'homme;

• c'est des chaînes de la conscience que l'homme prend, dans la réclusion ;

• ses chaînes dans la conscience, c'est la réclusion que l'homme prend

Citation originale : « trop de français prennent le confinement à la légère » (E Macron)

• trop de légère(s) prennent le confinement à la français(e) ;

• français, de trop prennent à la légère le confinement ;

• la légère à confinement prend trop de fiançais ;

• prennent trop à la légère le confinement de français

C'est dans la réclusion que l'homme prend conscience de ses chaînes et

trop de légères prennent le confinement de français pour

oisiveté paisible à l'ombre des barreaux

en décidera le temps, comme l'esprit de la femme et de l'homme reclus

à moins que ce ne soit l'esprit du temps qui

prenne à la légère le confinement des français et

rive les chaînes à la conscience

ainsi l'homme en chaînes dérivera

en infinie réclusion.