• Air France - la piste terroriste

    Et si l'attentat contre le DRH d'Air France s'inscrivait dans une tentative globale, un programme de déstabilisation concerté dont la nature ne serait pas étrangère à une des pires menaces que notre pays ait à combattre ?... C'est la thèse de l'invité de Panoptic Hebdo, cette semaine, juste un poil exagérée pour combien coller à l'imaginaire de nos zélites.

     Air France - la piste terroriste

     

    Air France - la piste terroristeohn Max Marandini – Panoptic Hebdo – 18/02/15 09 : 52

     

     

     

    (Article réalisé à partir de l'entretien du 13/10/2012)

     

     

     

    Notre interviewé n'a pas souhaité dévoiler son identité. Nous pouvons affirmer, sans divulguer d'informations préjudiciables aux affaires de la compagnie, qu'il connaît bien la direction Air France et ne manque pas de liens avec les actionnaires, dont le premier d'entre eux, l’État français.

     

    Ces révélations sans concessions permettront à chacun de comprendre les dessous réels de l'affaire Air France et les vrais responsabilités d'une poignée d'individus, sans occulter les implications terrifiantes de ce qui pourrait être le prologue d'une déstabilisation de grande envergure.

     

     

     

    Il y a quelque chose de profondément « troublant » dans la réalisation inespérée du plan Transform 2015. M. de Junac, pauvre PDG Air France plein d'allant et de générosité, qui a félicité les salariés sans voir qu'il mettait ainsi en branle « le mécanisme qui allait tout faire exploser », ose notre invité.

     

    Nombre d'expertises, peu diffusées hormis dans les cercles de l'analyse sociétale et auprès de responsables connus pour leur lucidité sur le monde du travail, avaient pourtant établi les paramètres qui régissent l'activité du salarié moyen, il y a déjà un certain nombre d'années.

     

     

     

    Optimisation du temps libre – en clair, élargir les plages d'improductivité sur le temps de travail – et contester la décision, quand ce n'est pas la norme décisionnelle – « le râleur qui le fait savoir devient la vedette du prime time » que trop de salariés organisent autour d'un moment volé à l'entreprise, d'une énième pause pendant que les responsables suent en quête de parts de marché. Voilà les deux « valeurs » qui régissent la vie du salarié moyen.

     

     

     

    M. de Junac et tant d'autres n'ont pas voulu le voir, le savoir.

     

    D'où leur incapacité à comprendre le caractère extrêmement « suspect », assène notre interlocuteur, de cette réalisation complète d'un plan contre lequel des salariés s'étaient pourtant élevés, en profitant de l'occasion pour optimiser encore dans la grève leur temps libre, sans souci aucun des millions d'euros perdus par ceux qui leur accordent le droit de travailler, « mal, et les rémunèrent, trop bien » diagnostique l'initié, avec un sourire.

     

    Très peu ont réalisé le pourquoi de cette « victoire à la Pyrrhus » qu'a été ce succès du premier plan de remise en route de l'entreprise.

     

     

     

    Il s'agit manifestement d'une « opération concertée de déstabilisation » des dirigeants. Quand on lui objecte qu'il donne peut-être dans le complot, il balaie d'un geste l'objection. « Premier temps, endormir la méfiance », la perception de la direction et la supervision jamais achevée de l’État. Cet État qui ne peut se défaire de ses « pulsions collectivistes » et de se « souci stupide d'une faune », qui n'a que haine pour le travail et mépris pour ceux qui veulent encore l'aider à participer à la grande famille qu'est l'entreprise.

     

    Notre invité est tout entier dans son récit, sa sincérité touche, sa conviction ébranle. « Mais ce n'est pas tout, et je dirais même que voici le point crucial ». Deuxième temps « de ce qu'on appelle conflit, mot bien trop faible ». A ce moment, personne ne croit une seconde que la « chienlit » va ne serait-ce qu' élever le ton sur le deuxième plan proposé, Perform 2020. Plan qui creuse avec bonheur dans la même ambition que le premier, et dans les effectifs évidemment surnuméraires de ce monde où trop de gens s'autorisent à parasiter ceux qui les commandent et les payent.

     

    « Ils attaquent ». C'est de très peu qu'un sabotage d'envergure a été empêché. « Nous sommes passés très près du renversement », affirme-t-il. « La violence a été incroyablement rapide, forte, inattendue ». Dans les yeux de l'homme de l'ombre, on sent la peur mais la détermination à protéger sa compagnie et au-delà notre modèle économique.

     

    Les services de sécurité ont confirmé. Nous avons eu droit à des « pros de la com » pour détourner et des « pros de l'enlèvement » pour soustraire le DRH à son milieu puis l'exfiltrer de sa chemise, faute de pouvoir aller plus loin, « aller au pire ». L'émotion de notre invité est palpable, à ce moment. C'est un instant rare et c'est pour ces séquences là que nous faisons notre métier.

     

     

     

    « Nous avons changé de paradigme », analyse lucidement l'invité. La réalisation des objectifs est aujourd'hui le « minuteur d'une programmation violente absolument terrifiante » qui vise à mettre à bas l'entreprise aérienne et au-delà, en France. Il tape sur la table, brûle de nous commniquer ses convictions. « Lemmings !» qui mordent la main qui les nourrit, « lemmings » tous prêt à abattre ceux qui les font vivre avec un passage à l'acte fou, sans doute après « intoxication idéologique et cannabique à haute dose ». « Nous sommes bien là en face d'une entreprise terroriste ». La position et les informations de notre interlocuteur n'inclinent pas à prendre ce diagnostic à la légère.

     

     

     

    Il s'agit aujourd'hui de couper racines et espérances de ce laboratoire d'une « tentative de bouleversement d'envergure» sans doute la première d'une série. « Les autres sont déjà en préparation dans des labos secrets », promet-il On commencer à avoir « quelques certitudes », d'ailleurs, après les trente heures de garde-à-vue des responsables appréhendés qu'un corpus idéologique à « dominante religieuse », avec quelques inflexions anticapitalistes, a été « implanté dans les cerveaux » malléables des terroristes capturés. « On soupçonne une infiltration islamique », pour être clair. Les implications de cette révélation inédite semblent incalculables et difficilement évaluables, sauf peut-être par les directions du Renseignement, DCRI en tête. Nous sortons là définitivement « du monde du travail pour celui d'une guerre de basse intensité ».

     

     

     

    Notre invité appelle sans délai « les responsables gouvernementaux » les plus fermes et « dévoués au bien du pays », à aider Air France, à aider l'entreprise France à sécuriser au maximum les producteurs de richesses et les lieux de production par « des moyens massifs ». « Mobiliser l'armée » semble impératif pour garder et défendre « nos entreprises ». De la même manière il faudra impliquer « la Sécurité extérieure » pour identifier, voire « sortir du paysage », discrètement, les éléments brûlants qui viendraient à être ciblés. On ne peut qu'être impressionné par l'ampleur de la prospective, la radicalité maîtrisée de l'homme de l'ombre qui vient de nous accorder son premier interview.

     

     

     

    « Voilà la tâche qui nous incombe », a-t-il conclu, « car nos valeurs ne sont pas négociables ».

     

     

     

    (Propos recueillis par John Max Marandini)

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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