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a revue Traction-Brabant a bien voulu publier dans son numéro 76 un de mes poèmes. Que ses animateurs en soient remerciés.
Pour la découvrir, voici ce qu'en disent ses animateurs,
"TRACTION-BRABANT" (alias T-B pour les intimes) est un fanzine d'écriture, de poésie et autres textes courts, créé en janvier 2004 par Patrice Maltaverne (conception, écriture, choix et mise en page des textes) et Patrice Vigues (illustrations)."TRACTION-BRABANT" existe aussi et surtout sous sa version papier à une cent soixante-dizaine d'exemplaires par numéro. Le poézine est à parution aléatoire, quoique... si tous les deux trois mois, les combattants sont en forme, un nouveau numéro sort de leur tanière.
"TRACTION-BRABANT", aujourd'hui publié par l'association Le Citron Gare, ne demande aucune subvention, le poézine a juste pour but de faire circuler à son modeste niveau une poésie pas trop classique ni trop molle surtout, ainsi que de véhiculer certaines pistes de réflexion, sans pour autant qu'il ne soit tranché dans le vif.
Plus précisément, à l'origine, TRACTION-BRABANT est la contraction de traction avant, l'auto et de brabant double, la charrue à double soc. Cela montre avant tout notre nostalgie pour ces vieux objets mécaniques ainsi que notre méfiance par rapport à un progrès non mesuré..."C'est une revue papier, dont le numéro 76 de "Traction-brabant" est vendu au prix de 2,40 €, ce qui ne vous ruinera pas et fera vivre une revue indépendante dont les animateurs recherchent pour tout profit le plaisir de lire et publier des poésies qui leur semblent tenir la route.Plus de précisions sur le site.
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15000 scientifiques de toutes origines lancent un appel planétaire, rien moins que pour sauver l'humanité. Leurs solutions impliquent un changement radical de paradigme socio-économique.
MAJ 26/11/2017 - graphiques traduits et commentés
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ecret, quand d'autres couleurs aguichent sans vergogne le regard
Il absorbe notre curiosité, la perd dans les méandres de son introuvable centre
Tu voudrais t'en parer sans réfléchir, erreur, le noir ne reflète pas n'importe qui
Être enfin à sa hauteur suppose que tu as bien avancé, des innocences aux constats
Si ta maison veut maintenant laisser partir
Les êtres de peu de poids et les boulets que tu lèves chaque matin
Toutes ces plaies que tu grattes faute d'immaculé devant tes yeux
Il est des couleurs qui rayent les murs, surchargent d'oubli la grisaille des nos grottes à double blindage
Il est des couleurs oubliées à peine endossées
Elles fondent toujours plus sur les œuvres et les choses, saturant les surfaces pour mieux en corrompre la profondeur
Bâtardes, mutantes, leur brillance pleure le souvenir des couleurs maîtresses
Les êtres surexposées cherchent en vain leur carcasses d'hommes
Dans ce monde brillant où leurs doubles géants les écrasent
Le noir n'est pas ton ami
Jamais il ne te tendra un mouchoir, ni ne fera couler ses larmes sur ta peine
Sa puissance tient toute porte ouverte, cependant, pour peu que tu sois présent
Partez, dit-il aux lucioles clignotantes, aux renards épuisés, aux roses artificielles et aux dernières paillettes
Regarder derrière le noir, après le noir, je veux dire être en pleine présence avec lui
C'est s'accorder avec les pierres postées en haut d'un col
Éboulement, écroulement, surgissement, à leur place elles demeurent
Pose du noir sur toi, il te guidera jusqu'au bout des regrets
Il protégera ta nostalgie qui rampe sur les chemins défoncés de la perte
Il t'offrira son armure
Tu ne plieras plus devant les mirages
Jusqu'au moment où tu pourras rendre ta peine au passé
Esprit fécond de la fin du jour, sobre ligne du digne
Il sait l'avant et l'après
Ceux qui adoptent le noir pour leurs farces mégalomanes et leurs défilés funestes
Oublient qu'il n'a rien à donner à cette face hystérique de l'humanité
Le noir habite la seule couleur qui permet à toutes choses d'exister
Que serais-tu sans soleil ?
Que serait l'astre sans le noir qui le libère chaque matin ?
Que serait l'humain sans le mystère déroutant et le désir dans le noir ?
Le fil est long qui va de la bête à l'homme, écoute le noir et ses secrets
Le noir appelle la vie à reprendre ce qu'elle a perdu
A relever sa dignité
Avenir il y a, le noir l'indique sans cesse
Le noir supporte le deuil des vies et des morts, des hommes et des terres, des songes et des furies
Le noir te raconte à voix basse les passages et les scories que tu laisseras pour
Accepter ta propre présence en pleine conscience
Le noir imprime ton devenir.
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Comme aux foudres de la Justice, le patronat échappe aux promesses et ne demande des comptes qu'aux autres. Si nous avions un réel président, ce pourrait être différent.
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ort bien mon ami, tu te prétends gracieux et souriant
Je ne distingue que traces racornies et reliefs brûlants partout où tu te poses
Fort bien mon ami, tu t'imagines chaleureux et vif-argent
Je ne peux t'imaginer qu'en grasses quantités, là où tu t'alanguis
Fort bien mon ami, tu crois ta chaleur indispensable à nos braises
Je ne vois que redondante couverture
Fort bien mon ami, tu échaufferais nos sangs de ta simple évocation
Je n'espère qu'une présence moins fantomatique de ta part
Fort bien mon ami, tu sentirais la franchise et la gaîté
Je ne constate qu'une évidente niaiserie des objets par toi colorés
J'aimerais qu'il te vienne au cœur quelque qualitatif épanouissement
Une déterminée tendance à affirmer ta singularité
Une aura distincte de cet astre si commun qui t'incarne
Une palette étendue pour enrober les épices et fasciner les peintres
Oublie la chrysalide monomaniaque
Convoque la multitude des associations
Que suscite inévitablement une couleur qui se respecte.
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