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Sur la configuration binaire du monde orchestrée par les JT et la presse qui a repris de plus en plus leur constructions simples, leurs formules-chocs, et leur info éclatée, en permanence dépassée.
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Sur les créations photographiques de Tiziana Annesi, mon imagination s'est facilement déployée. Sans doute parce que les images proposées n'offrent pas un choix esthétique strict, un jugement bien arrêté. Il y a du "jeu" dans les cadrages, peut-être cette fameuse neutralité incarnée par l'écriture "blanche" - T.A. est journaliste. Explication qui n'engage que moi.
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'espace-temps d'une rose s'étend de l'infini à la main qui la cueille
Combien d'espaces-temps défileront avant qu'on ne me cueille ?
La mesure de la beauté ne correspond à aucune mesure
Quelque chose en moi reconnaît ce qu'il ignore
Le butin des mots tient dans une main vide
A l'orée des phrases s'élève un mirage parfaitement réel
Si l'homme a trouvé dans le sexe sa pierre de Rosette
Pourquoi personne n'a pressenti l'ultime gerbe des Kalachnikovs ?
Si la poésie supportait d'avoir un nom elle s'appellerait humanité
Elle appartient à chacun et personne ne la possède.
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Texte qui s'inspire largement les thèses d'A. Baricco sur la transformation de la culture. Comme une illustration localisée du phénomène avec, peut-être, quelques ressorts psychologiques plus en avant.
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omme souffle, voilà que bougent ensemble les cœurs
Comme partition, voilà le bitume brassé d'averses et la grâce des pieds accordés
Il faut un souvenir de ce jour où tout s'est clairement fait entendre
Un marbre évolutif pour la mère des dates
Vingt-six nous étions le vingt-six et nous avons commencé à renaitre
les rues désaffectées
Les places monocordes
Les venelles aux fenêtres grillagées
Les immeubles trop hauts pour un œil d'enfant
Les plaques des figures officielles
Les monuments boursouflés aux relents impératifs
Comme l'aimant, nous attirons tout sur notre passage
Nous sommes la vie, l'immensité et la connivence
Nous partîrons cinq cent, dit le poète
Nous sommes l’oméga de l'alpha, ni commencement ni fin
Temps enroulés, demain nous appartient en propre
Hier, nous arriverons cinq cent millions
Ceux qui tremblent de désir, lourds de leur cargaison d'espérances
Qu'ils sautent sans attendre dans la rue Kétatous
La plus belle des rues ne fait que commencer.
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