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    Comme l'ont été et le sont encore un certain nombre d'auteurs, je suis un écrivain engagé. "Engagé", dans la bouche des médias, a quelques relents d'ultra-gauche. C'est bien pour cela qu'il faut se départir de la langue serve.

     

    Engagé, je suis, dans mon époque. Je vois et je vis les tourments citoyens, les berezina politiques et pourquoi n'en parlerai-je pas. Ce serait de ne pas en parler qui serait anormal, calculé pour ne pas faire de vagues aux yeux des marchands, des hommes de pouvoir qui fabriquent des carrières et des comptes en banque.
    Je n'ai pas de place dans le top ten des ventes que publie dévotement le ministère de la Kulture, chaque année.  Je n'ai pas de position éminente dans le petit monde de la littérature industrielle, je ne suis pas membre de la cour des poètes en vue, avec CV, lignage et poésie chic et choc.


    Je ne crois pas que ma différence vous effraie puisque vous êtes de plus en plus nombreux à venir lire mon blog.

    Je suis un homme qui tente d'être libre en apportant sa pierre dans un des derniers espaces sauvages, le livre. C'est pour ça, fondamentalement, que je prends beaucoup de plaisir à ruminer mes récits et à les écrire.

     

     

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    Parution en revue, de Tryptique, nouvelle très récente...

     

     

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    L'autreu fond de la nuit tournée retournée

    la Bête

    elle porte sur la cinquième vertèbre le chiffre

     

    tourne et se love la Bête

    crache du miel et du sang

    me parle en langue

     

    le chiffre est nombre innombrable

    car innombrables sont mes failles

    véniels emplâtres

     

    au fond de moi la Bête remue cendres et extases

    pas moi, pas moi, la Bête

    à petits tremblements, à petits retraits

     

    au loin la Bête

    le jour est là

    la puissance du jour vient à moi.

     


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  • Si l'on met de côté le gotha richissime, toujours sous les radars, le monde tel qu'il va est divisé en deux catégories, réelles et ressenties. Une minuscule fraction de golden boys, les politiques. Ils pensent, ils approuvent, ils rejettent, ils imposent, bref, ils se substituent totalement à la deuxième catégorie qu'on peut appeler le peuple. Mis à part le groupuscule richissime, avec quelques serviteurs dans les différentes CSP, il est très majoritaire. Le silence et l'obéissance constituent ses règles de vie, ordinairement.

    Sauf quand le cynisme des politique devient criant et qu'un consumérisme en œuvre depuis des décennies a subtilement modifié les têtes et les corps qui se redressent...

     

     

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    C'est une aventure dans la langue, ou plutôt dans les éléments de langage. On est à la frontière entre l'histoire et l'analyse. Alors qu'est-ce que viennent foutre là ces fragments de poésie et d'absurde  ? Vous ne le saurez pas si vous ne lisez pas Le parfum du jour est fraise. Vous en avez tout à fait le droit.

     

     

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    ...il est tempsemain sera absent, voilà l’abîme en nous

     

    dans nos gestes et nos joies quelque chose tremble

     

    une douleur d'espèce qui ne trouve pas de mots

     

     

     

    qui pourrait dire la fin qui vient comme une vieillesse sanglante

     

    ou prétendre une dernière fois à l'illusion d'avenir

     

    la nuit, les étoiles même sont en sursis

     

     

     

    je suis né d'un arbre, d'un coucher de soleil

     

    je suis fort de la rosée du matin, de la terre noire au goût âpre

     

    la matrice monde n'enfantera plus

     

     

     

    pas une larme, pas un cri, pas un mot

     

    ne vient

     

     

     

    pas encore.

     


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