Pour mettre à bas les badernes et les prisons perpétuelles, en reboisant nos exigences et nos valeurs

'écoutez pas la faune médiatique, n'écoutez pas les maitres-censeurs, n'écoutez naturellement pas les politiques, il suffit d'inspecter les rôles et d'inverser les discours de ces valets pour appréhender le vrai. N'écoutez pas dehors, écoutez au-dedans de vous, au-dedans de nous, ce dont vous avez besoin y est tout défini.

Voilà par quels impératifs passe demain, pour moi qui suis essentiellement différent de tous et tout à fait semblable à vous par mon existence commune où se forge et se nourrit cette conscience unique.

J'exige une cour de Justice Sociale des nations rassemblées pour juger ceux-là qui ne cessent de nous considérer pas assez bons pour être gouverneurs de notre propre vie et nous pillent sans répit dans l'ombre entretenue par leur infinie logorrhée, avec l'active complicité de Judas médiatiques et de loups financiers.

J'exige la fin de cette propriété de quelques-uns qui assure à tous de demeurer sans feu ni lieu sur leur terre confisquée.

J'exige qu'on nationalise toutes les entreprises affligées d'actionnaires. Les maladies sociales qu'elles génèrent, la pauvreté sur laquelle elles prospèrent doivent être supprimées à la racine.

J'exige la liberté de traque pour l'hydre toujours recommencée du pouvoir oppresseur. A chacun d'inventer un poison ou un traitement pérenne pour cette maladie.

J'exige l'honnêteté comme compétence et l'expérience de la privation comme diplôme, pour qui veut supporter des responsabilité sociétales.

J'exige la précarité des charges.

J'exige un brevet de citoyenneté pour qui a la folle ambition de gouverner.

J'exige l'exil comme destinée à ceux qui bâtissent des escaliers qui ne mènent nulle part.

J'exige qu'on débarrasse le territoire des plus dévoyés jusqu'à ce qu'ils abjurent leur appétit de domination, répudient leur révérence à l'argent.

J'exige qu'on brise les cours, les arrière-cours, les corrompus et les carrières.

J'exige qu'on ne fasse à quiconque que ce que les citoyens les plus fragiles autorisent en leur âme apaisée et leur esprit lucide.

J'exige une fin rapide et nette inscrite dans le commencement de tout pouvoir.

J'exige la fin de l'Ordre, pour le début de la Société.

J'exige une France des égaux pour débattre, décider et mettre en œuvre.

J'exige qu'on salue l'humble, sous la lumière qui éclaire et non celle qui trahit.

Il est temps, maintenant. Il est temps de vivre comme des hommes dans un même monde, dans un même temps où nous rassemblent et une langue et quelques coutumes fondamentales.

Qui ne se souvient de quelques vers d'amour et d'espérance par un de ces pirates de la langue belle, quand ils laisse parler son cœur en bonne compagnie ? N'est-ce pas cela vivre, qu'être dépossédé de ce qui nous tient hors de notre volonté, pour que nous fassions société avec le meilleur de chacun et la force de tous ?