Ce poème entame une nouvelle série basée sur les objets, comme la précédente le fut sur les couleurs.

Pas besoin de préciser qu'il s'agit d'explorer la place, ma place d'humain dans le monde que je/nous fabriquons avec et pour les objets.

uide Perpétuel Susceptible

La bête électronique décrète dans le vent

Tourne à droite, à gauche vire, tout droit avance

Mes quatre roues virevoltent

Cartographié, récité, mon destin n'attendra pas

Gouverneur Particulier Sadique

Me bande les yeux, court-circuite mes neurones

Me martèle de mots et de silences

J''attends, j'enregistre

J'obéis, j'exécute

Globale Passion Sacrificielle

Mes mains somnambules sur le volant

La nuit et le jour s'en vont toujours derrière les vitres

Ici la transe, adieu l'angoisse, adieu le temps

L'électronique cerbère vit

Génial Prophète S'écroule

S'assombrit, se débranche

M'abandonne au silence définitif

Mes doigts tracent dans l'air des routes magiques

Trop tard, mon cœur cale au milieu de nulle part.