• Échos

     

    Souveraineterre, le nom est inscrit quelque part où les confluents s'incarnent...

     

     

     

     

     

    a voix

     

    je n’entends plus ta voix

     

     

    ton visage tremble dans les couloirs du temps

     

    à force émerge

     

    dans le silence se lève

     

    au-dessus des moments condamnés

     

    à n’être plus

     

     

    tes mains tes jambes tes seins

     

    ta bouche tes yeux

     

    ta lumière douce

     

    ta voix s’en est allée

     

    dans le silence

     

     

    toutes ces voix derrière moi

     

    désormais muettes

     

     

    trop de silence

     

    au cœur du bruit

     

    de la machine qui respire

     

     

    trop de silences oubliés

     

    au cœur du bruit

     

     

    combien sommes-nous

     

    muets dans le bruit immense

     

    de nos souffles épars

     


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