• Déflation ou inflation de la propagande ?...

     

    L'austérité vieillit, l'inflation a fait son temps, heureusement l'épouvantail déflation vient de sortir...

     

    n nouveau monstre sort des usines de propagande politico-patronale, la déflation.
    Définition : La déflation est ainsi un mouvement persistant à la baisse, au fil du temps, du prix moyen des biens et services, c'est-à-dire du coût de la vie. Sans mention explicite, il ne s'agit pas de la baisse du prix d'un bien ou même des prix d'un secteur d'activité, mais du niveau moyen de l'ensemble des prix. (Wikipedia)

     

     

    Tous les perroquets de service – Calvi, Bourdin et autres Pujadas – et même quelques économistes attardés de gauche, ou presque, ont alimenté la machine à faire peur.
    La déflation serait une machine à faire baisser les prix. Donc, lambda serait empêché d'acquérir d'investir, et donc peu ou pas de demande. Le consommateur a peur, l'investisseur a peur. Le salarié est bridé, le patron ruiné. L'économie gelée.

     

     

    On remarquera, accessoirement, que dans notre belle France sans déflation les salaires du privés stagnent, les salaires du public sont gelés, les retraites sont gelées, les prestations sociales sont amputées, le crédit est raréfié, les licenciements continuent sur un rythme toujours bien supérieur aux créations d'emploi, nombre d'entreprises ferment, nombre de grandes entreprises délocalisent et les investissements publics sont drastiquement amputés.

     

     

    La seule chose qui pourrait redonner du pouvoir d'achat, comme dire, sortie la grande majorité des gens de la précarité économique, nous dit-on serait que la consommation reparte. Quel est le meilleur moyen, le plus simple et le plus simple universel ? La baisse des prix.

     

     

    On remarquera, toujours en passant, que ces mêmes prix sont en forte hausse depuis plusieurs années. A vrai dire depuis la création de l'euro qui a généré de la confusion dans les têtes, et des tours de passe-passe dans les étiquettes. A cette inauguration de la flambée des prix se sont ajoutées les pondérations de l'INSEE – indice des prix, déclarations diverses – qui ne peuvent pourtant cacher à ceux qui font leurs courses avec un portefeuille peu rempli, leur incapacité croissante à même acquérir les produits nécessaires. Sans parler des loisirs dont l'activité chute.
    L'attente du consommateur d'une baisse encore plus significative ne tient pas. Le panier de la ménagère chaque jour doit être rempli par la consommation de produits nécessaire à la vie quotidienne. L'investissement des ménages qui veulent changer de voiture ou acheter un appartement, une maison – c'est plus rare – s'il est à prix intéressant sera fait. La baisse des prix relancerait aussi l'investissement, par le même effet qui doperait la consommation. C'est un raisonnement d'investisseur boursier que d'attendre la baisse toujours plus forte, lequel peut gagner aussi à la baisse. On reconnaît là les valeurs et les tropismes de la canaille au pouvoir.

     

    Tout se passe comme si on voulait à toutes forces empêcher une baisse légitime et forte des prix, qui amputerait les profits faramineux, les dividendes et stocks-options de quelques richissimes patrons et rentiers. Tout se passe comme si on voulait légitimer la stagnation des salaires et autres acquis sociaux, alors que le verrou inflation est déjà bien grippé, l'austérité déjà convaincue de servir les multinationales et les marchés financiers plutôt que l'intérêt général. En clair, sortir de l'austérité, même dans le système, avec une relance de la consommation serait encore de trop.

     

     

    L'économie est déjà en situation en coma dépassé. Si la seule inflexion significative pour redonner un peu de vie à la société bloquée, c'est la baisse des prix, alors vive la déflation !

     

     

     


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