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    Les vitraux n'ontt que faire de la lumièrea pluie ne cesse de tomber sur mes souvenirs

     

    j'aimerais qu'il y ait une tombe parfaite

     

    inaltérable, j'attendrai la fin

     

    je cesserai enfin d'accumuler ce qui s'enfuit déjà

     

     

     

    toutes ces scories déjà brûlées

     

    la mer de l'âme dépose sans fin sur mes plages neuronales

     

    ne cesse d'expectorer des bouts d'êtres, de choses et de rêves

     

    ainsi je me sais vivant

     

     

     

    il en ira pour un temps

     

    un temps auquel j'ai droit

     

    Le temps réel n'est pas pour moi

     

     

     

    Il est dans les mains des anges et des bêtes

     

    le temps ne dure qu'un temps pour moi

     

    il s'en va sans rien dire

     

    plonge profondément dans les profondeurs troublées de ma tête

     

     

     

    les souvenirs volettent comme les éphémères

     

    à la lumière du jour ils ne résistent pas

     

    quelque chose me dit que j'ai vécu mais

     

     

     

    laps de temps cruels et monotones je n'en veux pas même trace

     

    je sais que les autres aussi, comme moi, même galère, même punition mais

     

    Je veux juste un baiser, une chaise et le silence.

     

     

     


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    La Guerre des boxs, un moment de télé qui propose un monde plus simple,  avec des objets infiniment substituables, transformables et vendables...

     

     

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    Murmuresa nuit les murs de la ville entament des échanges erratiques

     

    peu d'entre nous le savent

     

    il faut entendre les mots qui s'éveillent sur les murailles au clair de lune

     

     

     

    la façade de l'immeuble parle à celle du magasin

     

    le haut mur de la banque prend langue avec la murette de la maison d’à-côté

     

    bruissent les échanges désordonnés

     

     

     

    ils se racontent le temps des hommes, les murs

     

    le passé qu'ils arborent, le futur qu'ils annoncent

     

    celui qui déambule plein de rêves épuisés

     

    croit entendre une brise inédite

     

     

     

    se lève au fond de son esprit l'écho d'inoubliables batailles

     

    tant d'espérances éparses

     

    tant de combats avortés

     

     

     

    les murs implorent la nuit qui les recouvre

     

    guerre ! paix !espoir ! demain ! dérapage !

     

    babel ! babel !

     

     

     

    ils crient parce qu'il faut crier jusqu'à ce que les hommes entendent

     

    quand les murs auront la parole pleine et entière, parleront d'une voix même

     

    alors les hommes s'entendront.

     


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  • Les herbes folles qui poussent sans maîtres sur le bord des lèvres du poète, séduisent. Mélancolie d'une expression directe, sans frein, sans hésitation, sans assemblage obligé de ces fichus mots qui nous détournent et parfois nous entravent. Quelques revues de poésie cultivent clairement une méfiance à l'égard du travail sur le langage et je reconnais là une quête de liberté. Mais à quel prix...

     

     

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    Un autre objet évocateurs, dans cette série "objets", que j'aurais pu nommer objets mentaux...

     

     

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