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omme souffle, voilà que bougent ensemble les cœurs
Comme partition, voilà le bitume brassé d'averses et la grâce des pieds accordés
Il faut un souvenir de ce jour où tout s'est clairement fait entendre
Un marbre évolutif pour la mère des dates
Vingt-six nous étions le vingt-six et nous avons commencé à renaitre
les rues désaffectées
Les places monocordes
Les venelles aux fenêtres grillagées
Les immeubles trop hauts pour un œil d'enfant
Les plaques des figures officielles
Les monuments boursouflés aux relents impératifs
Comme l'aimant, nous attirons tout sur notre passage
Nous sommes la vie, l'immensité et la connivence
Nous partîrons cinq cent, dit le poète
Nous sommes l’oméga de l'alpha, ni commencement ni fin
Temps enroulés, demain nous appartient en propre
Hier, nous arriverons cinq cent millions
Ceux qui tremblent de désir, lourds de leur cargaison d'espérances
Qu'ils sautent sans attendre dans la rue Kétatous
La plus belle des rues ne fait que commencer.
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Si les configurations actuelles, déterminées et menées toujours par les mêmes "cent familles", persistent, notre France, notre monde, s'effondreront dans vingt ou trente ans. Il s'agit encore de désobéir, mieux, de résister à ceux-là qui veulent nous mener à la dictature parce qu'ils ont peur que nous disions non à la société en miettes qu'ils ont réussi à bâtir. Résister, c'est agir, mais surtout rependre notre autonomie de penser contre les médias, contre cette voix qui occulte toutes les autres, contre ce symbole, cet appel à un régime autoritaire que l'on sent programmé.
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Henri Roorda a fait un petit bouquin de réflexions avant d'en finir avec ce bas monde. Nous qui vivons encore, un siècle plus tard, nous pouvons le lire comme un ami trop tôt parti.
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uines intérieures
Les esprits collés aux choses ne battent plus que d'un œil
Ruines extérieures
Monotonie monomaniaque de paysages dépressifs
Réparer l'avenir
Présent cassé
Hommes perdus
Présent délaissé
Hommes disparus
Réparer l'avenir
Humanoïdes nouveaux
Terre éventrée, ignobles viscères
Humanoïdes robots
Muzak plastique sur profondeurs pétrifiées
Réparer l'avenir
Peut-être dix mille ou dix milliards d'enfants dans le noir
Quelque chose vient pour dire
Pour les lueurs du couchant
Quelque chose vient pour dire
Trop tard.
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Quelques réflexions légères sur la loi à venir, nommée par la presse "loi fake news", qui veut s'employer à définir le réel, en écartant tout ce qui ne colle pas au moule.
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