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arle-moi de la haine
Parle-moi du don
Parle-moi du tremblement
Parle-moi du bronze
Parle-moi du son
Parle-moi du silence
Parle-moi des murs
Parle-moi des fuites
Parle-moi des pleurs
Parle-moi des sourires
Parle-moi des pertes
Parle-moi des conquêtes
Parle-moi des deuils
Parle-moi des départs
Parle-moi des regrets
Parle-moi des rachats
Parle-moi de l'or
Parle-moi de l'ordure
Parle-moi de l'inachevé
Parle-moi de l'intouchable.
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'tention, 'tention, débat démocratique ce 20 Janvier 2017 en soirée, sur TF1, "la chaîne de la pensée positive"... Venez nombreux, bader devant le poste !... Évidemment, la télé de maçon appelle ça un débat. Mais pour qu'il y ait véritablement débat démocratique ne faut-il pas mettre ensemble tous les participants et toutes les idées ? L'option choisie par la multinationale TF1 évolue plutôt entre la pensée unique et le traquenard...
MAJ Le jour d'après
(en bas de page)
Que reste-t-il d'encore intact da la politique, après l'extinction des lumières ? Qu'a retenu M.Tout-le-Monde pour choisir lucidement un programme, un candidat ?...
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Nouvelle. Sur fond de changement climatique, l'humanité cherche des moyens de survivre. Où le héros traque ses repas au fond des hypers noyés, sans cesser de rêver à un avenir moins sombre devant de mystérieuses lumières.
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a maison ne m'attendait plus,
Tourné la clé, passé la porte, posé mon sac, allumé les lumières
Marché enfin jusqu'à la petite chambre
Mon père ne reposait pas, non, il se battait encore
Contre quoi, contre qui, je n'arrivais même pas à l'imaginer
La lumière indigente et cette forme froide dans le lit
Voilà contre quoi, moi, je luttais
La maison ne m'attendait plus
Ses murs suintaient la colère
Son espace m'expulsait à chaque seconde
Me remisait dans un coin
Où gisent l'amour et la mémoire
Dans la cave aux renégats
Mon territoire en feu
La maison ne m'attendait plus
Qui attend longtemps l'enfant prodigue ?
Un jour, il était temps de vivre au loin
Trahison, voilà ce que lui racontait mon absence
La nuit est venue et je l'ai laissé se débattre seul
J'aurais dû sentir, j'aurais dû savoir
Dans cette chambre, bien avant, j'aurais dû revenir
La maison ne m'attendait plus
Chaque seconde me punissait
Il allait se redresser
Il allait plonger son regard en moi
Il recompterait l'absence et la faiblesse
Il m'invaliderait d'un mot
La maison ne m'attendait plus
Ses yeux clos ne me verraient plus jamais
Ses mains glacées ne me toucheraient plus
Dans sa figure crispée je m'enfonçais
Dans son corps glacé j'injectais tout
Tout ce qu'on ne s'était pas dit
Tout ce qu'on ne s'était jamais donné
La maison ne m'attendrait plus.
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Si les médias audio-visuels, notamment, écartent systématiquement la Gauche, ou lui tendent des traquenards, c'est peut-être que leurs valeurs se sont alignées sur celles qu'incarne l'extrême-droite. Déroulé des homologies possibles.
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