• Faut-il une primaire à Gauche ? Voilà la question que pose l'appareil de persuasion. Contribution à la réponse essentielle que doit faire émerger la Gauche, pour elle-même, pour le peuple dont elle est émanation, pour le temps des ruptures et de la communauté qui vient.

     

     

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    Pour berceau maltraitéerre ! Terre !

     

    Trace bleutée dans l'absolu néant

     

     

     

    Fragile ! Fragile !

     

    L'intensité d'existence jamais n'égalera la racine de mortalité

     

     

     

    Adieu ! Adieu !

     

    Passé les usines

     

    Passé les égouts

     

    Passé les poubelles

     

    Passé les camps

     

    Passé les charniers

     

     

     

    Ici ! Ici !

     

    Apostasier la boulimie

     

    Araser les échelles

     

    Encorder nos libres essences

     

    S'adonner aux lenteurs

     

     

     

    Futur ! Futur !

     

    Fraîchie la plante de mon pied dans la rosée matinale

     

    Soleil levant sur mes chevilles enluminées

     

    Le filet de conscience lancé sur demain

     

    Naît dans l'instant habité

     

     

     

     

     


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  • Quand je prononce les mots "démocratie", "citoyenneté", "commun", "pauvre", "politique", "peuple", j'ai l'impression de parler vieux, presque de dire des gros mots. Ce vocabulaire n'est plus dans la bouche de ceux qui devraient l'employer, le déployer. Ou ça sonne faux, comme une figure obligée, le roulement de tambour désuet des petits cirques avant un numéro difficile.
    Je fais le pari que tout ça ne résulte pas d'un pâlissement des attraits de la démocratie, mais d'une confiscation de celle-ci, confiscation qui ose de plus en plus s'affirmer, rire au nez de ceux qui en ont vitalement besoin. Petit mécano citoyen pour remettre la démocratie en route, comme on met les conducteurs en face de leurs responsabilités. Avec un permis à points.

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    Ouvrir la porte et accueillirosté à l'orée de mes mélancolies

     

    J'avoue, souvent je désespère

     

     

     

    Alors elle fond sur moi ou s'immisce

     

    Je ne sais ses règles

     

    Devant ses caprices je suis un enfant

     

    Elle danse chaman dans mes creux et mes sombres

     

    Ces innombrables zones ensanglantées ou endeuillées

     

    Ces bosquets de bonheurs qui me tiennent debout

     

     

     

    Elle pénètre l'errance du jour

     

    Éclaire la nuit esseulée

     

    Offre ses pétales à toute plaie

     

    Drape la honte de l'oubli

     

    Use les peines de ses échos

     

    Dégèle les géométries givrées

     

     

     

    Je balaie les restes

     

    J'apaise les cicatrices

     

    J'allume mon feu

     

     

     

    Viens, amie

     

    Regarde-moi et dis-moi.

     

     

     

     

     

     

     


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  • Retour sur un sondage publié dans le Parisien et mené par Odoxa. Approche de l'axiome cardinal de la propagande, "ton opinion, c'est mon opinion sortie de ta bouche".

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